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Caroline-Letourneau

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Et si la procrastination avait une intention positive!

En PNL (programmation neuro-linguistique), nous disons qu’une personne n’est pas son comportement, ce qui permet de la dissocier de ses agissements.

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Savais-tu que tes agissements sont motivés par une intention positive? Même un comportement non désiré a sa raison d’être au niveau inconscient.

Prenons l’exemple de quelqu’un qui vole dans le but de nourrir ses enfants. Tu es probablement d’accord avec moi que voler n’est pas un comportement souhaitable et pourtant, le but derrière cette façon d’agir cache des intentions positives pour la personne qui pose le geste.

En PNL (programmation neuro-linguistique), nous disons qu’une personne n’est pas son comportement, ce qui permet de la dissocier de ses agissements. Sans excuser le geste, cette approche nous permet simplement d’aller voir ce qui se passe au niveau des structures profondes de l’inconscient. Une fois les racines du problème identifiées, il est beaucoup plus facile de donner une nouvelle directive à l’inconscient afin de briser un vieux schéma (pattern) limitant et ainsi ouvrir la porte à de nouvelles possibilités pour produire les comportements désirés.

vieux schéma

En m’observant et en discutant avec les gens, j’ai pris conscience que nous utilisons, au quotidien, une multitude de stratégies non aidantes : procrastination, apitoiement, fuite, etc.  Et, pour chaque situation dans lesquelles elles sont employées se cache une intention positive en arrière-plan!

 

Prenons la procrastination, ce trait de caractère non inspirant et pourtant tellement courant. Pour certains, il pourrait être vu comme de la simple paresse. Selon mon expérience et en creusant un peu plus, j’ai découvert ce qui se cache derrière cette fameuse habitude de remettre à plus tard ce qui pourrait être fait maintenant.

 

Je me suis longtemps définie comme perfectionniste et qui dit perfectionnisme, dit procrastination! Bien sûr puisqu’en procrastinant, je n’avais pas besoin de me mettre en action et si je ne me mettais pas en action je ne pouvais pas faire d’erreurs. Et, si je ne faisais pas d’erreur, je préservais mon côté parfait! Vois-tu comment l’inconscient tisse des liens afin de nous protéger de nos peurs? Pour moi, c’était la peur d’être imparfaite qui a engendré la procrastination, question de me protéger en me gardant dans ma zone de confort. Sans en être consciente, je croyais que ce comportement avait lieu d’être puisqu’il m’empêchait de me tromper, d’échouer, de me mettre à risque, de me sentir jugée, d’être vulnérable, de m’engager, de me responsabiliser et d’assumer les répercussions de mes choix. 

 

Au fil des ans, j’ai perfectionné la procrastination et j’ai même développé plusieurs stratégies pour la justifier. Parmi les plus efficaces :

Me comparer
  • Me comparer aux autres et trouver tous mes points noirs versus ce que les autres faisaient de bien;
  • Aller chercher toujours plus de compétences et d’expertise afin de renforcir le perfectionnisme;
  • Me faire des plans de « match » tellement lourds que je me décourageais juste à l’idée de les mettre en actions;
  • Embourber mon horaire de choses non prioritaires et manquer d’énergie pour me mettre en action sur ce qui comptait vraiment pour moi.

Une fois que j’ai pris conscience des intentions positives de la procrastination, je me suis demandé d’où provenaient mes peurs, quelle était la signification que je leur donnais et quelles sont les décisions limitantes que j’ai construites autour de chacune d’entre elles? L’objectif ici est de comprendre comment nous produisons notre problème et non d’identifier le pourquoi de ce même problème.

 

Par la suite, j’ai dû déconstruire mes croyances limitantes, une par une, en me posant les bonnes questions :

  • Quel est le pire qu’il puisse arriver si je me trompais ou si j’échouais?
  • À l’opposé, qu’est-ce que réussir me permettrait d’être, de faire et d’avoir et en quoi est-ce que cela est-il important pour moi?
  • Quels sont les risques pris dans ma vie qui se sont avérés positifs?


Ces questions permettent de prendre du recul, de dédramatiser la situation et de voir différentes possibilités.

  • Parmi mes connaissances, qui a déjà été jugé et a tout de même eu du succès?
  • À quel moment la démonstration de ma vulnérabilité a-t-elle eu un impact positif?

 

Ces questions permettent de montrer à mon inconscient qu’il existe des exemples concrets pour contredire mes croyances limitantes.

 

  • Quels sont les avantages et les inconvénients de l’engagement?
  • Qu’est-ce que je perdrais et qu’est-ce que je gagnerais en me responsabilisant? 


Ces questions permettent de mettre en perspective les aspects qui posent problème et de voir ce que nous ne voyons pas lorsque nous avons le nez collé sur l’arbre. Elles nous aident également à prendre conscience de la représentation interne que nous nous faisons du problème, c’est-à-dire de voir quelle est l’histoire que nous nous racontons et comment nous nous la représentons.

 

  • En quoi le choix de ne pas me mettre en action a-t-il des répercussions sur ce que je désire?


Voici une magnifique façon de se ramener du côté de la cause de l’équation versus être du côté de l’effet!cause-effet

En PNL, nous croyons que chaque personne est responsable de son état d’esprit et, par le fait même, de ses résultats. Lorsque nous nous ramenons du côté de la cause de l’équation, nous reprenons la situation en main au lieu de la subir en étant du côté de l’effet. La cause doit toujours être plus grande que l’effet afin d’accomplir ce que tu veux! 

procrastination-inconscient

C’est donc dire que la procrastination est un choix que nous prenons et il nous amène à en subir les causes, ce qui nous pousse à rester du côté de l’effet. Lorsque je procrastine, je subis les effets de mon perfectionnisme et je ne suis pas à la cause de mes émotions ce qui entraîne mes peurs. Pour moi, ces prises de conscience ont été puissantes et m’ont amenée à briser le tango perfectionnisme-procrastination que je pratiquais depuis des années!

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